languageالعربية

Jalila Baccar:Aujourd’hui la censure est plus visible que sous Ben Ali

L’actrice et dramaturge Jalila Baccar a indiqué, dans Jaweb Hamza (Répondez à Hamza) de ce dimanche 25 juin, qu’elle a eu davantage "peur", après le 14 janvier que sous la dictature de Ben Ali.

Elle a ajouté que depuis cet avènement, la censure est devenue plus visible et plus répandue. «Aujourd’hui on fait face à la censure du pouvoir, du spectateur et de la société et à l’autocensure, de surcroît», a-t-elle dit.

Elle a souligné qu'il est arrivé au régime de Ben Ali l’a empêchée de présenter ses spectacles à l’étranger et dans plusieurs régions du pays. «De nombreuses œuvres n’ont pas été conservées, d’autres n’ont même pas été enregistrées. Il y a eu aussi des spectacles qui ont été censurés, en raison de la présence de dates, de versets coraniques ou de noms etc. dans le texte», a-t-elle ajouté.

Jalila Baccar a, également, déclaré que la télévision nationale est le cimetière des arts en Tunisie et que ce qui s’est passé à certaines œuvres culturelles, constitue un crime contre la mémoire nationale.